Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Commission Défense et forces armées
Vous le savez en suivant cette newsletter, les travaux à l’Assemblée nationale ne se limitent pas à l’hémicycle. Les réunions en commission ont repris dès le mois de septembre, avec notamment pour la commission de la défense et des forces armées des auditions et une séance spéciale de sensibilisation aux risques d’espionnage, de manipulation, d’ingérence étrangère, ainsi qu’aux enjeux du secret de la défense nationale, assurée par des membres de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Après la nomination le même jour des rapporteurs pour avis budgétaires, la commission se lancera en octobre dans l’examen du budget pour 2025 avec l’audition de nombreuses personnalités du monde militaire et civile qui nous permettrons de comprendre les besoins et les attentes pour nos armées.
Comme vous avez pu le suivre sur mes réseaux sociaux, j’ai eu l’occasion de prendre la parole lors de l’audition de Mme Catherine Salins, présidente du Haut comité d’évaluation de la condition militaire (HCECM), sur la réserve militaire. Cette année le HCECM présentée un rapport sur la situation des réserves militaires en France. Pour rappel, la loi de programmation militaire adoptée en 2023 prévoit de doubler le nombre de réservistes afin qu’il y ait un réserviste pour deux militaires d’active d’ici 2035, avec un objectif de 105 000 réservistes. La cyberdéfense, à travers la réserve de la cyberdéfense et la réserve opérationnelle numérique, est une composante désormais essentielle pour l’ensemble de nos armées.
C’est dans le cadre de cette audition que j’ai demandé s’il y avait suffisamment de réservistes dans la cyberdéfense et quelle était leur situation dans ce domaine.
Mme Catherine Salins m’a assuré que les états-majors des armées ne l’avaient pas alerté sur une difficulté de recrutement en la matière. Sur la rémunération, le choix est généralement fait de les recruter comme officiers afin de mieux les rémunérer. Cette option de recrutement est possible grâce au statut de « réserviste spécialiste » qui donne plus de souplesse pour leur permettre d’avoir un niveau de rémunération qui soit plus attractif.