Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Travail en Circonscription
Cette année, les élèves de l’école Saint-Exupéry ont travaillé sur un projet fou : celui de construire un collège sur Mars. Car oui, cette année, les enfants de Courcelles-de-Touraine ont été retenus pour participer à la 13e édition du congrès scientifique des enfants de la Cité de l’espace de Toulouse, parrainé cette année par Romain Charles, ingénieur de l’Agence spatiale européenne. Vendredi dernier, ils nous ont donné rendez-vous pour présenter leur travail de l’année.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est bluffant ! Exit le dôme au dessus du collège, car selon Jules, qui nous a fait découvrir le travail réalisé avec ses camarades, cela ne résisterait pas aux ondes cosmiques présentes sur Mars. A la place, les enfants ont proposé de construire le collège dans un volcan éteint et de réaliser les différentes salles du collège dans les cavités du volcan. Incollables sur le sujet, ils ont pensé à tout : des panneaux solaires auto-nettoyants pour produire de l’électricité, des arbres transformateurs de CO2 en O2, jusqu’à la production de nourriture pour la cantine !
Pour réaliser ce travail, les CM2 ont pu bénéficier des conseils de plusieurs scientifiques dont Claudie Haigneré, première femme astronaute européenne et première astronaute française à voler à bord de l’ISS. Ils se sont aussi rendus à l’observatoire de Tauxigny, en vue de la préparation de leur oral à la Cité de l’Espace.
Grâce à leurs recherches, les scientifiques présents lors du congrès ont estimé que l’homme pourrait s’installer sur Mars dans environ 30 ans.
Félicitations aux élèves de CM2 et à l’équipe éducative de l’école Saint-Exupéry de Courcelles-de-Touraine pour leur réalisation et pour leur première place au 13 congrès scientifique des enfants ! Mention spéciale pour Aurore Dillieux, professeure et directrice de l’école qui a su mener ce projet à bien avec ces élèves. J’espère que cette année a pu susciter des vocations et qu’ils continueront dans cette voie. Qui sait ? D’ici quelques années, nous retrouverons peut-être nos jeunes courcellois sur Mars !