Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes

10 Nov

Réunion de lancement de la concertation départementale sur la mise en place de la politique de sécurité du quotidien

Catégories : Travail en Circonscription

Le gouvernement a souhaité s’engager dans une évolution des missions de la police et de la gendarmerie en annonçant la mise en place d’une Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) pour mieux répondre aux attentes et aux besoins des citoyens. Cette police sera adaptée aux spécificités des territoires grâce à de nouvelles organisations locales et à de nouveaux modes d’intervention. Une large concertation a été lancée par le Ministre de l’Intérieur, M. Gérard COLLOMB, le 28 octobre dernier. Elle doit permettre à chacun, policiers, gendarmes mais également élus locaux, acteurs de la sécurité privée, représentants de l’autorité judiciaire ou encore associations d’exprimer sa vision de la police de sécurité du quotidien et de faire remonter les bonnes pratiques.

Cette concertation se décline à trois niveaux : au niveau national, au niveau local et par l’envoi d’un questionnaire à quelques 250 000 policiers et gendarme. Au niveau local, la concertation est pilotée à l’échelle du département par la Préfecture qui a précisé, lors de la réunion de lancement vendredi 10 novembre, le calendrier et la méthode de travail. Les consultations des différentes parties prenantes par la Préfecture et les deux sous-préfectures de Loches et Chinon ont d’ores et déjà commencé. Les conclusions de la consultation seront présentées au niveau national au plus tard le 20 décembre afin de pouvoir lancer dès janvier 2018, sur une série de territoires, les premières expérimentations qui auront été retenues dans le cadre de la concertation.

Cette réforme est conduite de manière concomitante à la réforme de la procédure pénale et de la justice qui visera à alléger les charges procédurales des policiers et des gendarmes et à mettre en place de nouveaux instruments de réponse pénale.

Publié le 10/11/2017
Sabine THILLAYE