Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Travail en Circonscription
J’assistais jeudi 29 mars à la clôture du congrès de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), dont la 72e édition se tenait à Tours, en présence du ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Stéphane TRAVERT, venu rappeler les engagements du gouvernement pour favoriser une agriculture française moderne et durable, conquérante et exigeante. Ces engagements se concrétisent dans le cadre du projet de loi EGalim et par des mesures en matière de foncier agricole, de fiscalité agricole afin que celle-ci soit davantage adaptée à la vie économique des exploitations, ou encore en matière sociale. Elles s’accompagneront par ailleurs de moyens financiers dans le cadre du volet agricole du Grand Plan d’Investissements. Doté de 5 milliards d’euros, il visera à repenser l’accompagnement public de l’Etat pour faciliter et accélérer la transformation de notre modèle agricole selon 3 axes :
Un plan pour la bioéconomie de 100 millions d’euros visera ainsi par exemple à faciliter l’installation d’unités de méthanisation.
Le ministre est également revenu, dans son discours, sur l’avenir des territoires qui sortiront du classement en zone défavorisée simple (ZDS) dont la réforme arrive à son terme (voir sur ce sujet également les précédentes newsletters qui reprennent l’objet de la réforme et mes actions en la matière), rappelant la responsabilité désormais d’accompagner chacune des exploitations sortantes. Le ministre a annoncé à cet égard que le premier Comité national de suivi des ZDS se tiendra le 6 avril prochain.
Sur l’avenir de la PAC, enfin, le ministre a rappelé que le France sera vigilante à la préservation d’une PAC forte et dotée d’un budget ambitieux, malgré les incertitudes liées au Brexit et l’émergence de nouvelles priorités européennes (migration, défense, sécurité).
Dès le mois de juillet 2017, le gouvernement lançait les États généraux de l’alimentation (EGA), un temps inédit de réflexion partagée et de construction collective de solutions concrètes associant tous les acteurs de la chaîne agri-alimentaire, du producteur au consommateur. Première concrétisation des EGA, le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable ou projet de loi EGalim poursuit 3 objectifs :
Le texte arrivera en séance publique à l’Assemblée nationale le 22 mai prochain.