Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes

18 Avr

Intervention sur le Programme de stabilité du gouvernement pour 2018-2022

Catégories : Activité Parlementaire - Commission des Affaires Européennes

Je suis intervenue en hémicycle le 18 avril sur le programme de stabilité du gouvernement pour 2018-2022 dans le cadre du semestre européen.

Rares sont les présidents des commissions des Affaires européennes qui ont eu la même chance que moi. Ce programme de stabilité comporte en effet nombre de bonnes nouvelles. La première d’entre elles tient au retour de la France dans le cercle des Etats membres qui respectent leurs engagements européens. Le déficit public a été maîtrisé, ramené bien en deçà des 3 % du PIB et surpassant ainsi nos attentes. Pour la France, pour l’Union européenne, c’est une excellente nouvelle !

Nous devons néanmoins continuer notre effort de transformation. La France continue à dépenser plus de 55 % de sa richesse (hors crédits d’impôts) tandis que le taux de prélèvements obligatoires demeure de 45 %. Au sein de l’UE, notre pays reste l’un des plus dépensiers.

Je soutiens fermement l’action du Gouvernement, sous l’autorité du Premier ministre, pour faire du désendettement une priorité absolue. Et alors que de nouveaux moyens doivent être dégagés au service des domaines régaliens, comme les débats sur le projet de Loi de programmation militaire 2019-2025 le démontrent, la dépense publique doit être plus efficiente.

La maîtrise des déficits et de notre économie n’est pas un dogme. C’est une nécessité pour préserver l’avenir de notre pays, pour lui redonner toute sa crédibilité auprès de ses partenaires européens. C’est ainsi que nous serons légitimes pour porter la refondation européenne initiée par le Président de la République.

Je me félicite enfin de ces débats devant notre Assemblée lors d’une étape essentielle de ce que l’on appelle le semestre européen. Cet exercice de coordination économique et budgétaire, piloté par la Commission européenne en coopération étroite avec le Conseil, s’inscrit désormais parfaitement dans le temps des parlements nationaux. Il s’agit là de l’une des nombreuses preuves que l’Assemblée nationale a toute sa place dans les débats européens.

Retrouvez la vidéo de mon intervention dans l’hémicycle.

Publié le 18/04/2018
Sabine THILLAYE