Examen d’un rapport d’information sur les innovations de rupture

Jeudi 4 octobre 2018 matin, la commission des Affaires européennes a débattu du rapport d’information sur la politique européenne en matière d’innovation de rupture présenté par les députées Christine HENNION (LaREM) et Sophie AUCONIE (UDI).

• Des atouts indéniables 

L’UE dispose d’atouts indéniables en matière de recherche : un capital humain exceptionnel avec 1,8 million de chercheurs, 20 à 30% des meilleures universités mondiales, une recherche de premier plan (notamment en mathématiques, dans l’informatique, l’intelligence artificielle, les sciences du vivant, la recherche spatiale. Le marché intérieur, composé de 500 millions de consommateurs, est aussi un argument important.

• Des propositions pour une politique de recherche plus ambitieuse

Reste aujourd’hui à mettre en place une politique d’innovation globale ambitieuse favorable à l’émergence d’un écosystème européen. Pour ce faire, les deux rapporteures ont évoqué plusieurs solutions : sanctuariser le budget consacré à l’innovation de rupture, poursuivre la simplification des aides avec la création d’un guichet unique, clarifier les financements entre l’Union européenne et les régions, harmoniser les réglementations (propriété industrielle, brevet unitaire européen, directive sur le droit d’auteur), mieux coordonner les politiques de soutien à l’innovation et communiquer sur ces dispositifs. Il est aussi essentiel d’offrir des programmes de formation à l’innovation de rupture au sein des universités européennes, à l’image de l’initiative ProViking expérimentée en Suède.