Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Travail en Circonscription
Michel Bellamy a créé l’association « Com’une image » en 2005. Auparavant, il réalisait des reportages exclusivement sur la commune de Saint-Nicolas-de-Bourgueil et son patrimoine. Avec Alain Tendron, chargé des relations extérieures (avec les élus notamment) pour l’association, ils reviennent pour nos lecteurs sur cette initiative inédite sur la Touraine.
Messieurs, pouvez-vous présenter l’association « Com’une image » ?
L’association a été créée en 2005. L’objectif de « Com’une image » est de faire un reportage-film chaque année sur le patrimoine bourgueillois. L’idée est à la fois simple et mélodieuse : elle repose sur l’ambition de promouvoir, montrer et faire découvrir avec bonheur le patrimoine local, l’histoire, l’artisanat et la culture de notre territoire.
Cela passe ainsi par des fictions liées à une histoire ou anecdotes. Le titre de nos films « révélations en pays bourgueillois » illustre parfaitement ce besoin de montrer ce qui est visible, mais parfois inconnu, ou invisible au citoyen, mais pourtant si proche.
Pourquoi le Bourguellois ? Et combien ête vous au sein de l’association ?
A l’origine, Michel tournait sur la commune de Saint-Nicolas-de-Bourgueil. Chaque année, il présentait ainsi son reportage aux vœux. Mais depuis 2015, un virage a été pris : nous tournons sur le Bourgueillois. Ce n’est pas du chauvinisme, mais une question de logistique, et d’espace-temps. La Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire (TOVAL) est très grande, et nous avons ainsi décidé de concentrer nos reportages sur cette région viticole et riche en patrimoine.
Au sein de « Com’une image », nous sommes une vingtaine de membres : de 18 à 91 ans. C’est une grande famille, et chacun y a un rôle précis et spécifique. Cela va de la logistique, aux costumes : il y a des référents pour chaque activité. Par exemple, moi (Michel) je suis le référent technique : je réalise l’animation. Dans la scénarisation, nous sommes épaulés par une ancienne scénariste, Nicole Floner. Notre association bénéficie également du savoir de la compagnie théâtrale « Théâtre dans la nuit » dirigée par Jean-Marc Deron (Amboise) qui a permis d’avoir de nouveaux acteurs et des mises en scène exceptionnelles. Nous avons également des talents de la compagnie « L’Etoile saint-Nicolaisienne » (Saint-Nicolas-de-Bourgueil).
Avez-vous des partenaires qui vous accompagnent dans votre démarche ?
Nous avons de nombreux partenaires institutionnels et privés. 26 partenaires privés (la liste est longue et nous prenons le choix de ne pas les citer), et parmi les partenaires institutionnels nous avons : les mairies de Saint-Nicolas-de-Bourgueil, Bourgueil, la Chapelle-sur-Loire, Benais, Gizeux, Continvoir. On bénéficie aussi des fonds départementaux d’animation locale département (FDAL), avec le soutien de Martine Chaigneau.
Tout à l’heure je vous demandais : pourquoi le Bourgueillois. Pourriez-vous nous dire les particularités de cette région de Touraine :
On habite tous les deux dans le Bourgueillois. On est des habitants d’ici : c’est notre lieu d’existence. Le Bourgueillois c’est un tout : il y a la vigne, la pierre, le patrimoine historique, la mémoire qui dort, la mémoire qui vit, les restaurants… Tellement de choses à voir. On a fait un film, cette année, sur les moulins du Bourgueillois, sur la vie des meuniers… Ce qui est intéressant dans nos campagnes, c’est qu’il y a beaucoup d’histoire. Nous on cherche à faire perdurer l’histoire, la mémoire de nos ancêtres. On peut dire qu’on redonne une seconde vie à la mémoire.
Auriez-vous une anecdote à nous raconter ?
Un jour, on a filmé pendant des heures, avant de se rendre compte qu’on n’avait pas allumé le son. On a du refilmer l’ensemble de la scène. Un autre anecdote, plus historique que l’on retrace dans le dernier film présenté en cette année 2020 : peu avant le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, un aviateur s’est retrouvé dans le bourgueillois. Il connaissait tous les plans du débarquement. La Gestapo l’a capturé deux jours avant l’arrivée des Alliés, et n’a pas eu connaissance de l’opération « Olverlord ». Cela aurait pu changer le cours de la guerre, et le cours de l’histoire.
Où trouver vos films « Révélations dans le bourgueillois » et quelles sont vos dates de diffusion ?
Trois séances sont prévues prochainement : le jeudi 6 février et 6 mars au cinéma L’Abbaye (Bourgueil) et le 20 février toujours à Bourgueil, au cinéma de Familia de l’amicale.
De plus, nous projetons dans l’ensemble des communes partenaires. Tous les ans, les salles sont pleines, et chaque projection fait place à des échanges. Les Anciens ont souvent des anecdotes qui viennent compléter les reportages. On est parfois surpris des souvenirs…
Enfin nos DVD sont disponibles dans les mairies partenaires, dans les offices de tourisme de Langeais et Bourgueil, ainsi qu’à l’épicerie à Chouzé. Nos DVD n’ont pas de prix. Nous sommes une association et les gens donnent ce qu’ils veulent.
Page facebook : https://fr-fr.facebook.com/comuneimage37/
Site internet : https://comuneimageweb.wordpress.com/