Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Commission des Affaires Européennes
Face à une crise sans précédent, les actions de la Banque centrale européenne (BCE) témoignent d’une détermination sans équivoque pour protéger l’économie européenne. C’est avant tout le bouclier financier historique mis sur pied par la Banque centrale qui fait preuve de cette résolution sans limite pour endiguer l’impact de la crise.
Ce fut en premier lieu la Banque centrale européenne (BCE), institution de l’UE chargée de gérer l’euro et d’élaborer la politique économique et monétaire des pays de la zone euro, qui a réagi par la mise en place d’un bouclier financier de 1 050 milliards d’euros. Sur cette somme, 750 milliards sont réservés au programme de rachat d’urgence pandémique (PEPP), qui permet d’injecter de nouvelles liquidités sur le marché par le rachat des titres souverains et privés, donc en somme d’éviter une crise de déflation en Europe !
Cette détermination de la part de la Banque centrale a permis d’endiguer les risques d’une crise de la dette souveraine comme elle s’était produite en 2010. Cet engagement « sans limite », évoqué par la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a stabilisé les marchés en fournissant des liquidités aux États et en soutenant l’octroi de prêts aux ménages ainsi qu’aux entreprises.
Dans le cadre de ce programme, la BCE rachète, en moyenne, 115 milliards d’euros d’actifs par mois sur les marchés, pour apporter un soutien flexible et ciblé aux pays les plus touchés. Néanmoins, afin de limiter l’augmentation des écarts des taux d’intérêt (spreads) sur les titres souverains émis par les États-membres, le plan de relance européen doit faire preuve d’une ambition et d’une solidarité européennes sans équivoque.
(c) Image par Clker-Free-Vector-Images de Pixabay