Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Travail en Circonscription
Ce
mercredi, l’Assemblée Nationale a adopté la proposition de loi créant
la fonction de « directeur d’école », allant vers une réelle
reconnaissance de la fonction.
La crise sanitaire a mis encore
plus en lumière le rôle fondamental et la position centrale du directeur
d’école. Selon les propres termes du Ministre de l’Education Nationale,
« les directeurs ont effectué un
travail formidable et ont été de véritables cadres de l’Education
Nationale pour mener à bien leur mission ».
Parmi les mesures phares du texte, on retrouve :
⁃ l’augmentation de l’indemnité des directeurs en fonction du nombre de classe à sa charge,
⁃ une formation obligatoire pour accéder à cette fonction,
⁃ la décharge partielle ou complète pour les directeurs, en fonction du
nombre de classes et des spécificités de l’école dont il a la charge.
Plus question de changer leur statut, comme cela était prévu dans la «
loi pour l’école de la confiance » : le directeur reste un professeur
des écoles disposant d’un emploi fonctionnel, nommé par le DASEN.
Le directeur coordonne l’élaboration du projet d’école et sensibilise
l’équipe pédagogique à la qualité du climat scolaire. En mobilisant la
communauté éducative, il porte toutes initiatives de nature à améliorer
le bien-être à l’école.
Sabine Thillaye salue le travail
réalisé par la majorité sur ce texte, ainsi que les améliorations qui y
ont été apportées, notamment sur la décharge administrative. Elle
souligne l’importance de ce mécanisme dans toutes les écoles, et se
félicite de l’élargissement de ce dispositif qui, dans la proposition
initiale, se limitait à une décharge complète pour les directeurs
d’écoles de plus de huit classes. Enfin, Sabine Thillaye rappelle que le
financement de cette décharge ne doit pas incomber aux collectivités
territoriales, ce qui créerait des disparités importantes entre les
écoles, particulièrement pour les communes qui n’auraient pas les moyens
suffisants. Elle salue donc l’abandon de cette disposition dans le
texte final, suite à un amendement porté par le groupe parlementaire
Ecologie, Démocratie et Solidarité.