Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes

25 Juin

Quand je serai grand… je serai directeur d’école !

Catégories : Travail en Circonscription

Ce mercredi, l’Assemblée Nationale a adopté la proposition de loi créant la fonction de « directeur d’école », allant vers une réelle reconnaissance de la fonction.

La crise sanitaire a mis encore plus en lumière le rôle fondamental et la position centrale du directeur d’école. Selon les propres termes du Ministre de l’Education Nationale, « les directeurs ont effectué un travail formidable et ont été de véritables cadres de l’Education Nationale pour mener à bien leur mission ».

Parmi les mesures phares du texte, on retrouve :

⁃ l’augmentation de l’indemnité des directeurs en fonction du nombre de classe à sa charge,

⁃ une formation obligatoire pour accéder à cette fonction,

⁃ la décharge partielle ou complète pour les directeurs, en fonction du nombre de classes et des spécificités de l’école dont il a la charge.

Plus question de changer leur statut, comme cela était prévu dans la « loi pour l’école de la confiance » : le directeur reste un professeur des écoles disposant d’un emploi fonctionnel, nommé par le DASEN.

Le directeur coordonne l’élaboration du projet d’école et sensibilise l’équipe pédagogique à la qualité du climat scolaire. En mobilisant la communauté éducative, il porte toutes initiatives de nature à améliorer le bien-être à l’école.

Sabine Thillaye salue le travail réalisé par la majorité sur ce texte, ainsi que les améliorations qui y ont été apportées, notamment sur la décharge administrative. Elle souligne l’importance de ce mécanisme dans toutes les écoles, et se félicite de l’élargissement de ce dispositif qui, dans la proposition initiale, se limitait à une décharge complète pour les directeurs d’écoles de plus de huit classes. Enfin, Sabine Thillaye rappelle que le financement de cette décharge ne doit pas incomber aux collectivités territoriales, ce qui créerait des disparités importantes entre les écoles, particulièrement pour les communes qui n’auraient pas les moyens suffisants. Elle salue donc l’abandon de cette disposition dans le texte final, suite à un amendement porté par le groupe parlementaire Ecologie, Démocratie et Solidarité.

Publié le 25/06/2020
Sabine THILLAYE