Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Activité Parlementaire
Fin 2019, le 26 décembre, était promulguée la loi d’orientation des mobilités, visant à transformer la politique des mobilités, avec un objectif simple : des transports du quotidien à la fois plus faciles, moins coûteux et plus propres.
Avant toute autre chose, cette loi se donne les moyens de ses ambitions avec des investissements sans précédent : 13,4 Md€ jusqu’en 2022, avec une priorité donnée aux transports du quotidien. En outre, elle privilégie les nouvelles mobilités (électriques, autonomes, à l’hydrogène…) et les nouveaux usages, que ce soit les partages des moyens de transport ou l’importance du numérique !
Enfin, elle fixe un cap en interdisant la vente de voitures à énergies fossiles carbonées d’ici 2040, en déployant la recharge électrique ou encore en développant des zones à faibles émissions dans les grandes villes.
Quelques mois plus tard, le 10 février, nous adoptions à l’Assemblée nationale la loi visant à lutter contre le gaspillage et à favoriser l’économie circulaire. Celle-ci visait principalement, par plus de 130 articles (!), à transformer notre économie linéaire, produire, consommer, jeter, en une économie circulaire.
Toutes les ambitions de la majorité sont détaillées à travers cinq grands axes, chacun répondant à un enjeu urgent : sortir du plastique jetable, mieux informer les consommateurs, lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire, agir contre l’obsolescence programmée et mieux produire.
Ce Pacte vert proposé en 2019 s’est peu à peu concrétisé en 2020 par plusieurs grandes déclarations.
S’agissant des industries, une stratégie industrielle a été mise en place. Celle-ci a permis d’acter la création d’une « Alliance pour l’hydrogène propre » à l’image de ce qui a été fait pour les batteries électriques.
Également, la Commission européenne a dévoilé en décembre sa stratégie pour la mobilité propre. Elle est articulée autour de trois grands objectifs: se doter d’un système de transport européen durable, intelligent et résilient et vise à tracer une trajectoire claire vers l’objectif de réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre provenant des transports d’ici à 2050.
S’agissant du climat, les premiers jours de décembre ont permis au Conseil européen d’approuver le nouvel objectif d’une réduction nette des émissions de l’UE d’au moins 55% d’ici 2030. Initialement fixé à 40%, ce rehaussement nous permet d’approcher plus concrètement notre objectif de neutralité carbone d’ici 2050.