Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes

25 Nov

[SOCIAL] La Maison des Femmes du CHRU de Tours

Catégories : Travail en Circonscription

La date n’avait pas été choisie par hasard! En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’institut médico-légal du CHRU de Tours avait décidé de lancer officiellement la Maison des Femmes du CHRU de Tours – nouveau dispositif de prise en charge des femmes victimes de violences – située au cœur de l’hôpital Bretonneau.

En présence de Marie-Noëlle Gérain Breuzard Directrice générale du CHRU de Tours, du professeur Pauline Saint-Martin, cheffe de service de l’institut médico-légal et de Marie Lajus, Préfète d’Indre-et-Loire, les invités ont échangé dans cet espace à la fois d’accueil, de soins et d’accompagnement.

Cette unité du CHRU de Tours propose un accueil confidentiel, sécurisé, pour toutes les femmes victimes de violences (physiques, sexuelles, psychologiques, mutilations sexuelles).

Une équipe pluridisciplinaire spécialisée coordonne un parcours adapté, personnalisé, en respectant le rythme des femmes afin de favoriser l’autonomie.

👉 consultations médicales,

👉 consultations médico-légales,

👉 prise en charge psychologique,

👉 prise en charge sociale,

👉 conseils et d’un accompagnement par des juristes,

👉 accompagnement pour déposer plainte,

Les victimes ou témoins ainsi que les professionnels peuvent demander conseil ou prendre rendez-vous pour qu’une femme soit prise en charge.

Accueillant chaque année 400 femmes victimes de violences, l’équipe a bien conscience que ce chiffre est loin des réalités sociales.

En effet, alors qu’il y a encore un an, les plaintes pour violences faites aux femmes représentaient 19 %, elles représentent aujourd’hui 26 % sur une ville comme Tours.

Ces chiffres nous indiquent que le travail à faire pour résorber voire supprimer définitivement ces actes est un travail de longue haleine qui doit être investi par toutes les composantes de notre société : de l’éducation jusqu’à la justice en passant par la prévention et toutes les actions associatives et citoyennes qui peuvent être menées aux côtés des piliers institutionnels.

Dans ce contexte, l’équipe sait aussi, que cette structure va très vite devenir trop petite et exiguë pour accueillir non seulement le public, les victimes et mener un travail d’accompagnement de soins et de prévention. Mais indépendamment des locaux, c’est aussi l’équipe qui devra se renforcer avec des psychologues, un secrétariat et des assistantes sociales.

L’ensemble des élus et les parlementaires présents en ont bien pris conscience. Tous se sont accordés pour dire qu’il faut faire en sorte que demain, l’enfer dans lequel vivent certaines femmes, redevienne le foyer de vie, tout simplement !

Publié le 25/11/2021
Sabine THILLAYE