Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes

13 Déc

2e rencontre avec les acteurs viticoles du bourgueillois

Catégories : Travail en Circonscription

Après les problématiques climatiques en novembre, élus et acteurs viticoles se sont à nouveau réunis à Bourgueil le 13 décembre dernier. Au cœur de cette rencontre, la problématique des friches viticoles et du manque de repreneurs.

S’agissant des friches, le problème paraît de premier abord visuel. En effet, pas évident de valoriser le vignoble et miser sur l’œnotourisme, si quelques parcelles ne sont pas entretenues. Mais en plus de ne pas être très esthétiques, les vignes en friche favorisent la prolifération de maladies. Celles-ci se propagent aux parcelles voisines et contaminent les récoltes des viticulteurs voisins, qui pourtant réalisent un entretien régulier.

Un problème particulièrement lié au départ à la retraite de certains exploitants. Faute de repreneurs, les vignes sont laissées aux propriétaires terriens. Des vignes à l’abandon, dans l’attente de trouver un acheteur potentiel ou un autre exploitant.

S’agissant du manque de repreneurs, ceci est dû à deux facteurs :

  • Le manque de main d’œuvre : les vignerons déjà installés ne peuvent pas reprendre d’autres parcelles.
  • Le prix de certains terrains viticoles

Un cercle vicieux qui se met en place car, en effet, les vignes non entretenues doivent être arrachées pour permettre de réexploiter une parcelle. Un coût supplémentaire non négligeable pour toute personne qui souhaiterait reprendre.

Alors que faire ?

Obliger les propriétaires à entretenir leurs vignes ? A arracher les ceps ? Une solution qui ne peut être mise en œuvre uniquement par arrêté préfectoral lorsque la vigne est touchée par le black-rot, maladie très contagieuse qui se transmet de vignes en vignes à cause du vent.

Pour le moment, élus, conseillers agricoles et viticulteurs s’engagent à communiquer pour convaincre les propriétaires d’agir, mais une certaine contrainte sera sûrement nécessaire pour arriver à stopper la prolifération de ces maladies. Un sujet sur lequel Sabine Thillaye ne manquera pas d’interroger le Ministère de l’Agriculture.

Publié le 13/12/2021
Sabine THILLAYE