Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Travail en Circonscription
Du fromage, nous en avons tous dans nos réfrigérateurs. Si nous savons d’où ceux-ci proviennent, savons-nous vraiment quel est leur processus de fabrication ? De l’artisan fromager aux plus grands groupes industriels, tous ont recours à des moules à fromages. Et il y a fort à parier que les fromages que vous consommez aient été fabriqués à partir des moules conçus par Servi Doryl.
Sabine Thillaye, accompagnée de Guillaume Saint-Cricq, Sous-Préfet à la relance, est allée visiter cette PME langeaisienne, lauréate de trois subventions du plan de relance, implantée en Nord-Ouest Touraine depuis sa création dans les années 70.
Ainsi, l’entreprise a pu, grâce à #FranceRelance :
✅ Moderniser son unité de production en investissant dans du nouveau matériel,
✅ Acquérir un logiciel de planification
✅ Prospecter de nouveaux marchés dans le monde grâce aux chèques relance France export
Chaque jour, ce sont plus de 10 millions de fromages qui sont produits avec les moules de l’entreprise de Langeais, dans 66 pays à travers le monde. De la GAEC jusqu’au plus grands groupes mondiaux, cette PME travaille avec plus de 3 000 clients, dont certains très prestigieux. En effet, lors du dernier concours général agricole de 2020, 264 médailles ont été décernées à des clients de Servi Doryl !
Fabriquer c’est bien, réparer c’est mieux ! Un adage que Servi Doryl applique au quotidien, grâce à un service de réparation qui permet de lutter contre le gaspillage et réduire les déchets. Ainsi, les moules fabriqués par l’entreprise ont une durée de vie d’environ 8 à 10 ans, et parfois jusqu’à 20 ans. Une seconde vie est aussi prévue pour les irréparables, qui sont à nouveau transformés, à l’extérieur de l’entreprise, pour être réutilisés dans l’industrie automobile par exemple.
Au-delà de cette démarche de réduction des déchets, Servi Doryl s’engage aussi pour :
👉 La réduction de la pénibilité au travail, en développant des machines permettant de reproduire les gestes les plus pénibles réalisés par les salariés de l’entreprise
👉 Plus d’inclusivité, en développant des partenariats avec des ESAT. Un travail qui pourrait mener à une sous-traitance d’une partie de la production à ces organismes, mais aussi à l’adaptation de certains postes pour accueillir plus de travailleurs en situation de handicap au sein de l’entreprise. Une démarche qui pourrait être accompagnée par le Plan de relance, grâce à des aides à l’embauche, comme l’a rappelé Guillaume Saint-Cricq.
Merci à Serge Page, directeur de Servi Doryl, Valérie Chevillon, Pascal Bidault, Léopold Marguier et Murielle Lafond pour leur accueil !