[Spatial] Sabine Thillaye sur le site du CNES à Toulouse

Le Général d’armée Aérienne Stéphane Mille, Chef d’état-major de l’Armée de l’air et de l’espace a convié les parlementaires de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées aux #VIPDAY de l’exercice militaire spatial AsterX vendredi 10 mars sur le site du Centre national d’études spatiales CNES National à Toulouse.

C’est donc au départ de Villacoublay que Sabine Thillaye s’est envolée pour ce déplacement à l’initiative du Président de la Commission, Thomas Gassilloud.

Au travers de visites dynamiques, cet exercice de simulation de menaces spatiales vise à tester les capacités militaires de réaction et à les améliorer.

En présence de Philippe Baptiste, président-directeur général du CNES, et le général de division aérienne Philippe Adam, commandant de l’Espace, du colonel Guillaume Bourdeloux, qui a rejoint la brigade aérienne des opérations spatiales au commandement de l’espace, responsable AsterX – ancien commandant de la Base aérienne 705 de Tours, Cinq Mars la Pile – et d’astronautes français parmi lesquels Claudie Haigneré.

Cette année, AsterX s’articule avec #Orion, exercice militaire interarmées d’envergure qui doit permettre à l’armée française de s’entraîner à un conflit de haute intensité contre un ennemi de force égale.

• L’exercice se déroule pour la 1ère fois en temps réel, selon un scénario comprenant 23 évènements spatiaux et 5 000 objets spatiaux simulés, dont 20 capteurs dédiés à l’appui spatial auxopérations pour faire face à 10 types de menaces différentes.

• Cet exercice rassemble 200 participants.

• Il concerne toutes les unités opérationnelles du Commandement de l’espace (CDE) ainsi que ses partenaires militaires, étatiques et industriels, et est ouvert à d’autres nations (Etats-Unis, Allemagne, Italie, Belgique et NATO y participent).

Aujourd’hui, l’appui spatial est nécessaire pour mener à bien certaines opérations militaires ou de renseignement par la connaissance et l’anticipation.

Dans ce sens, la prochaine loi de programmation militaire (LPM) confirmera la montée en puissance du Commandement de l’espace (CDE) dont nous avons découvert, en avant-première, les images 3D du futur bâtiment de commandement de l’Espace.

• Définir une stratégie spatiale sur le long terme

• Renforcer les ressources humaines

• Renforcer nos partenariats internationaux

• Améliorer la synergie public/privé.

Par ailleurs, marquant son vif intérêt pour la coopération binationale 🇫🇷🇩🇪 au sein de l’Armée de l’air et de l’espace, Sabine Thillaye a salué les militaires allemands présents et envisage une visite de l’escadron franco-allemand C130 situé sur la Base aérienne 105 « Commandant Viot » d’Evreux.

Les enjeux du spatial de défense sont nombreux !

Le 16 mars, Sébastien Lecornu, Ministre des Armées s’est présenté devant la Commission Défense pour être auditionné sur l’aide apportée par la France à l’Ukraine.

Ce fut l’occasion pour Sabine Thillaye de revenir sur AsterX sur lequel le ministre attend encore les conclusions.

L’occasion aussi de parler de Starlink, service et réseau de satellites appartenant à SpaceX, une entreprise américaine fondée par Elon Musk. L’entreprise a pu permettre à l’Ukraine de continuer à avoir un accès internet haut débit malgré les frappes russes sur les réseaux de communication. Nous avons pu constater dès le début du conflit à quel point l’espace était devenu un lieu stratégique dans une guerre de haute intensité.

En février 2023, Le Parlement européen a voté à la quasi-unanimité en faveur de la mise sur orbite d’Iris2, une nouvelle constellation de satellites pour les communications haut débit qui doit rendre l’UE indépendante des opérateurs étrangers tels que Starlink.

Au sein de l’Union européenne, la France, l’Allemagne et l’Italie sont des nations spatiales majeures.