J’ai participé à un « stress test » dans le cadre de l’exercice ORION

© Exercice Orion 23, Ministère des Armées

J’ai participé avec les députés de la commission de la défense et des forces armées à un « stress test » dans le cadre de l’exercice ORION

Pour remettre dans le contexte : Orion est un exercice interarmées majeur qui a commencé le 21 février 2023 dont la préparation avait commencé peu après le début de la guerre en Ukraine.

Orion s’inspire d’un scénario d’exercice OTAN, simulant une crise internationale entre deux pays fictifs, Mercure et Arnland, le premier cherchant à établir son influence sur le second, en recourant à des milices puis à des forces conventionnelles. La France décide de venir en aide à Arnland, avant de devoir entrer en guerre contre Mercure.

Ce scénario permet à toutes les composantes d’une force (terre, mer, air, cyber, etc..) de travailler ensemble de manière coordonnée, et de répondre aux différents objectifs d’entraînement qu’elles se sont fixées. L’intensité de l’exercice participe directement à son réalisme. Au total, 12 000 militaires dont 1700 issus de 14 pays alliées participent à cet exercice qui couvre une large zone de notre territoire.

C’est donc dans ce cadre que nous, députés de la commission de la défense et des forces armées, avons participé le mercredi 28 juin à un « stress test ». L’objectif principal de cet exercice est d’évaluer la capacité de la commission de la défense à faire face à un situation type ORION. Deux objectifs étaient fixés : Donner pour chaque groupe politique les priorités d’effort et les lignes rouges, et définir la capacité de la commission à s’entendre sur une position commune en cas de crise majeur sur le territoire national au travers d’un communiqué commun.