Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Commission des Affaires Européennes
De gauche à droite : Matteo Flora, professeur d’université, consultant et entrepreneur, Lucia Maggi, avocate, directrice générale et associée de 42lawfirm, Sandro Gozi, député européen, Gregor Vohl, Secrétaire général de la Freie Wahler, et Sabine Thillaye.
Le 13 octobre, s’est tenu le Congrès du Parti Démocrate Européen (PDE) à Mayence, en Allemagne, pour revenir sur les enjeux des élections européennes à venir et présenter le Manifeste politique des Démocrates européens.
300 propositions pour réformer l’UE ont été débattues. Entourée de députés européens, nationaux, et experts, j’ai partagé mes perspectives, idées et préoccupations sur la vision de l’Union européenne. Face à la gravité de la situation internationale, nous devons nous interroger et nous positionner sur les défis de demain pour que l’Union s’affirme comme une puissance d’équilibre. Il faut penser aux réformes nécessaires à venir tout en réaffirmant nos valeurs. Il faut également assurer un cadre de défense européenne solide.
Parmi les discussions, j’ai animé un débat sur le rôle central de l’Europe dans la prise en compte de l’Intelligence Artificielle (IA). Cela a été l’occasion pour qu’experts et politiciens échangent sur les enjeux, présents comme futurs, de l’IA et le rôle pionnier de l’Union européenne dans sa réglementation, notamment an vu de la loi de l’UE sur l’IA.
Cet événement me permet de rappeler qu’il est urgent de penser l’Union européenne non pas comme une entité idéologique désincarnée, mais bien comme le fruit d’une union de citoyens européens relevant ensemble les défis. À ce titre, il faut remettre les citoyens au cœur de la construction européenne. Bien que la participation de l’électorat français aux dernières élections européennes ait progressé pour atteindre 50,5%, il est important de comprendre les facteurs d’abstention des 49,5% restants. Il est nécessaire de revenir sur la complexité du fonctionnement institutionnel de l’UE, mais aussi sur le manque de prise en compte des sujets européens dans les médias pour assurer une Union européenne participative. Tout citoyen a son mot à dire et doit pouvoir comprendre ce que l’Union fait pour lui.