La mobilité : chantier prioritaire du territoire

Une grande partie de notre territoire manque toujours cruellement de solutions de mobilité, en dépit de la loi d’orientation des mobilités de 2019. C’est un problème que j’ai pris à bras-le-corps dès le premier mois de mon premier mandat, il y a six ans. Création d’un demi-échangeur de l’A85 à Langeais, augmentation des rotations sur les lignes existantes, étoile ferroviaire, … Autant de sujets que j’ai constamment appuyés et soutenus, tant la mobilité est une des priorités de mon action en circonscription. Mais il faut se rendre à l’évidence : quand bien même ces dossiers porteraient leurs fruits, ils ne résoudront qu’en partie le problème. Le Nord-Ouest du département, notamment, n’en restera pas moins très enclavé, et en attente de solutions de mobilité pérennes…

C’est dans ce cadre que j’ai rencontré, le 27 novembre, Guillaume Florenson, directeur de Mobilité Solidaire 37, qui regroupe le garage solidaire Solidarauto 37, et Mobilité Emploi 37, à la fois agence de location solidaire et auto-école. Après avoir visité les locaux de l’association, nous avons évoqué les décrets qui devaient être pris à la suite de l’adoption de la loi d’orientation des mobilités de 2019. Or, seul un tiers des décrets a été publié à ce jour, bloquant ainsi largement l’application du texte, et je me suis engagée à interpeler le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, sur cette question.

Nous avons parlé, plus globalement, des projets qui pourraient permettre de développer la mobilité sur le territoire. Des projets qui manquent aujourd’hui et pour lesquels il reste encore beaucoup de travail si l’on veut les voir aboutir, mais qui sont primordiaux. Car la mobilité est essentielle pour l’emploi, pour la formation, pour la vie sociale. Qui plus est, sans solutions de mobilité, c’est le sentiment d’abandon des pouvoirs publics qui s’installe, avec les répercussions politiques que l’on sait.