Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Activité Parlementaire - Travail en Circonscription
A l’approche de l’examen du texte sur la fin de vie, je me suis rendue à l’Unité de soins palliatifs (USP) de Luynes, où j’ai pu échanger longuement avec l’ensemble des personnels – direction, soignants et bénévoles – au sujet de ce texte qui recouvre à la fois des mesures de développement des soins palliatifs et l’ouverture d’une « aide à mourir ».
Autour du Dr Mallet, responsable du service, de Florent Uro, directeur du CH de Luynes, et de Floriane Rivière, directrice générale du CHRU de Tours, douze personnels du service ont pris de leur temps, pourtant précieux, pour me présenter précisément la réalité de leur quotidien, de leur métier et du service. Avec beaucoup de calme, ils ont tenu à exprimer leurs doutes, unanimement partagés, face à la partie « aide à mourir » du projet de loi à venir, tant dans ses ambitions que dans son éventuelle mise en pratique. Une heure et demie de discussion et de témoignage, après la visite du service, pour me permettre de comprendre au plus près leur position et la façon dont ils estiment que la loi va changer leur métier.
Car c’est aux soignants que reviendra la tâche, si la loi est votée, de la décliner sur le terrain. A cet égard, leur voix est particulièrement importante et doit être écoutée avec la plus grande attention : au-delà des positions philosophiques que chacun d’entre nous peut avoir sur ces questions, il y a des réalités que ces soignants côtoient au quotidien.
Je serai pour ma part extrêmement vigilante à ce que les débats sur ce texte soient préservés des simplifications idéologiques. Que nous puissions réellement examiner au fond les implications d’une telle ouverture afin de produire un texte conforme au bien commun.