Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes

19 Avr

Une réunion avec les maires de la communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire (CCTOVAL)

Catégories : Travail en Circonscription

Le 19 avril dernier, j’ai convié les maires de la Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire à la mairie de Château-la-Vallière, dont le maire avait mis une salle à notre disposition.

Cette réunion m’a permis de parler aux élus de mon travail à l’Assemblée, mais aussi et même avant tout de les écouter, eux !

Pour cette réunion, nous avions volontairement mis l’accent sur le Nord de la circonscription, qui constitue sa partie rurale, et les problématiques que chacun des maires nous a fait remonter dressent en réalité le tableau des difficultés que connaissent la plupart des communes rurales, pas uniquement dans notre département.

Faible attractivité économique (quelques jours après l’annonce officielle de la fermeture de l’usine Calcia de Villers-au-Bouin), enjeux de mobilité très insuffisamment traités, carte scolaire de moins en moins bien acceptée, mais aussi application déconnectée d’une loi ZAN (« zéro artificialisation nette ») perçue comme punitive par les maires ruraux…

Cette loi, dont l’objectif est de ralentir, de compenser et finalement d’arrêter l’avancée de l’artificialisation à horizon 2050, semble faire l’unanimité contre elle. Elle procède pourtant d’un constat parfaitement accepté : la France est championne de l’artificialisation, dont les conséquences délétères sur l’environnement et donc notre mode de vie sont parfaitement connues. Face à cela, les maires ne sont-ils pas les premiers à vouloir préserver leur commune ? Mais lorsque l’objectif ZAN semble empêcher tout développement de ces mêmes communes rurales, qui en ont tant besoin, les maires se retrouvent en porte-à-faux.

Les maires sont sur le terrain, chaque jour, au plus près de leurs administrés. Leur engagement est total et doit être salué. Mais plus encore, ils doivent être accompagnés – savoir que l’État les soutient dans leurs problématiques, notamment de développement, et a conscience de leurs enjeux, qui sont ceux de leurs concitoyens.

Publié le 19/04/2024
Sabine THILLAYE