Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Activité Parlementaire
Après la séance de ce vendredi 25 octobre à l’Assemblée nationale, je tiens à exprimer mon opposition à l’amendement voté par le Rassemblement National qui réduit de 5 milliards d’euros la contribution de la France à l’Union européenne. Cette décision est irresponsable, et dangereuse.
Quand nous soutenons l’Union européenne, c’est l’Europe qui nous soutient en retour. Elle finance nos villes, nos communes, et contribue activement à la vitalité de nos territoires. Présenter cet engagement comme inefficace ou perdu relève du mensonge. Être contributeur net traduit la solidité de notre économie et de notre engagement pour l’Europe.
Aujourd’hui, les défis technologiques, environnementaux et de défense auxquels nous faisons face nécessitent de renforcer notre partenariat européen, pas de le fragiliser. Les arguments avancés par le RN veulent faire croire que l’Europe serait un fardeau, alors qu’elle est un levier essentiel pour le développement de notre pays. Avec ces investissements, nous dotons nos territoires et nos entreprises des moyens nécessaires pour innover et pour affronter la concurrence mondiale.
En tant que parlementaire résolument engagée pour une France au cœur de l’Union européenne, je ne peux accepter une telle diminution de notre contribution. Aucun vote n’était, vu le contexte et la situation en séance, favorable aux intérêts de la France. Ainsi, pour la première fois en sept ans de mandat, j’ai dû m’abstenir. La France, en tant que membre fondateur et moteur de l’Union, mérite mieux que de tels calculs politiques.
La France a besoin de l’Europe, et l’Europe a besoin de la France. Je refuse de voir notre pays sombrer dans une « eurotiédeur » qui trahirait notre engagement historique. Nous devons assumer pleinement notre place et notre rôle au sein de l’Union européenne, pour le bien de chaque citoyen.