Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Travail en Circonscription
Le 24 avril dernier, je me suis rendue dans les locaux de l’école d’art floral JLA Formation, à Fondettes.
Cette école internationale (trente-cinq nationalités y ont été accueillies, ces quinze dernières années) est dirigée par deux fleuristes de métier, Céline et Jean-Michel Jouve. Elle délivre des CAP, des brevets professionnels et des brevets de maîtrise. Elle prépare également aux prestigieux concours Meilleur Apprenti de France et Meilleur Ouvrier de France. Ce CFA présente par ailleurs la particularité d’être le seul CFA de France sous forme d’entreprise, autrement dit sans apport de fonds publics. M. et Mme Jouve m’ont fait visiter leur école, qui est une vraie réussite et un centre d’excellence, et m’ont présenté le métier de fleuriste – un métier en tension, mal connu, qui demande une grande polyvalence.
Nous avons ensuite échangé sur les problématiques de la formation, avec la baisse des aides à l’apprentissage, qui avaient permis un renforcement spectaculaire de ces filières depuis plusieurs années. Nous avons également parlé des difficultés liées au métier de fleuriste, et plus particulièrement, à l’approche du 1er mai, de la question du droit des fleuristes à faire travailler leurs salariés ce jour-là… En effet, cette année, les boulangers sont montés au créneau sur cette question : en dépit d’une tolérance largement installée depuis des décennies, des contrôles le 1er mai 2024 ont confirmé que le 1er mai devait être chômé pour leurs salariés. Or ce qui vaut pour les boulangers vaut pour les fleuristes, alors même que le 1er mai est le jour du muguet – muguet que l’on achète rarement la veille pour le lendemain !
Je me suis donc engagée auprès des Jouve à rédiger dès le lendemain une question au gouvernement sur le sujet, pour la poser la semaine suivante, juste avant le 1er mai. Ma question a été présentée, en même temps que celles, similaires, d’autres collègues. L’un d’entre nous l’a posée à la ministre, en séance, le 29 avril et le gouvernement a répondu favorablement à cette demande de dérogation.