Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Travail en Circonscription
Le 31 mars dernier, j’ai accueilli le directeur général de France Travail, Thibaut Guilluy, dans notre circonscription. À l’agence France Travail de Saint-Cyr, en présence de Seytap Atakol, la directrice d’agence, et de ses équipes, notamment Frédéric Lebleu, conseiller France Travail, nous avons pu échanger pendant trois heures autour des enjeux de recrutement dans notre territoire.
Des entreprises de la circonscription avaient fait le déplacement et ont pu entendre de nombreux témoignages de responsables RH qui travaillent avec France Travail. Le constat semble unanime : en dépit d’un défaut de notoriété, et bien que souffrant encore d’une image contrastée, le réseau France Travail a énormément gagné en efficacité et en pertinence ces dernières années, si bien que de nombreuses entreprises, notamment dans notre département, passent exclusivement par lui pour leurs recrutements. Il s’agit donc, plus que jamais, de faire connaître ce qui existe aux publics concernés, entreprises comme demandeurs d’emploi !
Thibaut Guilluy va même plus loin, regrettant que le réseau France Travail peine à toucher les très petites entreprises, alors même que ce sont elles qui auraient le plus besoin de ses services.
Mais France Travail, ce n’est pas que de la mise en relation entre demandeurs d’emplois et entreprises – c’est également des parcours de formation, afin de permettre un recrutement efficace. Et il y a d’ailleurs là un défi pour le réseau, qui est un acteur historique de la formation, mais qui jusqu’ici, en quelque sorte, « formait pour former ». Il s’agit bien au contraire de former pour recruter. « Quand aujourd’hui, 58% seulement des personnes formées dans le cadre d’une démarche France Travail trouvent un emploi à l’issue de la formation, c’est qu’il y a un problème » reconnaît Thibaut Guilluy. « Il est essentiel de faire monter cette statistique : on ne peut pas se satisfaire de moins 80, voire 85% de demandeurs d’emplois placés post-formation ! »
En ce qui me concerne, je ne peux que partager son constat. Et au fil de mes journées sur le terrain, à la rencontre des entreprises, je ne manquerai désormais pas d’évoquer les services de France Travail, pour que les entreprises s’en saisissent à plein.