Visite de la Base aérienne 705 de Tours

A l’invitation de son commandant, le Colonel Vallette, j’ai visité la Base aérienne 705 de Tours (BA 705) avec les autres députés du département. Au programme : présentation d’unités, visite de la tour de contrôle aérien et de l’Ecole de l’Aviation de Chasse. L’occasion de mieux appréhender le fonctionnement de la BA 705, ses activités et leurs évolutions.

Cette visite a notamment permis de présenter les missions de 3 unités :

• le Centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS), centre expert de l’Armée de l’Air, unique en France, qui forme à l’anglais technique les personnels de l’Armée de l’Air, notamment les mécaniciens ;
• le Centre d’études et de recherches psychologiques Air (CERP’Air), qui mène des travaux de recherche appliquée dans le domaine de l’élaboration de tests de sélection et forme les officiers aux techniques d’entretien. Composé notamment de psychologues du travail, le centre travaille en partenariat avec des centres de recherche (CNRS de Poitiers), des universités (l’Université de Tours et l’Université Paris V Descartes) et l’IRBA (l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées) ;
• le Centre de sélection spécifique Air (CSSA) : qui met en œuvre les outils de sélection conçus par le CERP’Air en faisant passer les tests de sélection aux candidats à l’entrée dans l’Armée de l’Air.

L’Ecole de l’Aviation de Chasse (EAC), dont le déménagement à Cognac d’ici 2021 est acté, forme chaque année une trentaine d’élèves-pilotes sur des Alphajets pendant 10 mois. Auparavant passés par l’Ecole de l’Air à Salon de Provence puis l’Ecole de Pilotage de l’Armée de l’Air à Cognac, ces élèves-pilotes obtiennent à l’EAC leur Brevet de chasse.

La délocalisation de l’EAC à Cognac d’ici 2021 marquera la fin de l’activité aéronautique militaire de la base et l’évolution progressive de ses activités. La BA 705 continuera d’accueillir de nombreuses unités comme le CLAS, le CERP’Air, le CSSA, mais également la Direction des Ressources Humaines de l’Armée de l’Air ou encore, à partir de 2018, la Direction de la médecine des forces (environ 120 personnes). Avec le Centre de détection et de contrôle de l’espace aérien, implanté à Cinq-Mars-La-Pile, l’Armée de l’air maintient ainsi une forte présence en Indre-et-Loire, participant directement à l’attractivité du territoire.

Le départ de l’Ecole de l’Aviation de Chasse soulève également la question du devenir de l’aéroport civil de Tours étant donné que le contrôle aérien, la sécurité incendie ainsi que l’entretien de la piste sont jusqu’à présent assurés par l’armée. Un comité de pilotage associant les acteurs impliqués dans le dossier est chargé d’examiner les conditions du maintien de l’aéroport civil et de la transition vers une gestion civile. Ses travaux sont en cours.