Débat en hémicycle en vue du Conseil européen des 21 et 22 mars 2019

Dans le cadre de notre activité, en tant que parlementaires, de contrôle de l’action du gouvernement, nous avons débattu en hémicycle du Conseil européen des 21 et 22 mars. Car ce Conseil européen constitue un moment charnière. La législature européenne actuelle touche à sa fin, et c’est l’occasion d’achever un certain nombre de chantiers qui ont été ouverts. Mais il s’agit également de préparer l’avenir de l’Union européenne, dans un contexte pour le moins incertain.

Ce Conseil est organisé une semaine avant la date prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union. Nous sommes prêts à toutes les options, dont une sortie sans accord. Le Brexit est un choix souverain, certes, mais il a accaparé bien du temps et de l’énergie pour un résultat nécessairement perdant-perdant. Nous avons désormais l’obligation d’avancer et de formuler un projet clair et cohérent pour l’Europe.

Car nous voulons une Europe souveraine, une Europe qui garantisse la sécurité des citoyens européens et qui soit un continent d’opportunités. La tribune publiée le 5 mars par le Président de la République dans les 28 pays de l’Union européenne a énoncé avec force ce message auprès des citoyens européens en appelant à une Renaissance européenne bâtie sur les valeurs de liberté, de protection et de progrès.

L’Europe libre, c’est d’abord une Europe qui s’affirme sur la scène internationale comme le géant économique qu’elle est. L’UE doit permettre aux citoyens d’exprimer leurs opinions politiques sans que leurs choix ne soient biaisés par la manipulation de l’information. Nous devons enfin sortir de la seule logique défensive et permettre à l’Union de redevenir un continent d’opportunités.

L’unité qu’ont su montrer les États membres de l’Union dans l’épreuve du Brexit doit désormais trouver une traduction dans tous les sujets d’avenir pour les Européens.

Retrouvez ici mon intervention en hémicycle.