Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes

23 Oct

Débat en séance publique sur le prélèvement européen

Catégories : Activité Parlementaire

Le 23 octobre, je suis intervenue dans l’Hémicycle sur le prélèvement européen et l’article du projet de loi de finances pour 2018 relatif au prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne. Pour rappel, le budget de l’UE ne représente qu’1 % de la richesse produite chaque année par les pays membres de l’UE. Il est élaboré chaque année dans le respect des plafonds fixés par les institutions européennes dans le cadre financier pluriannuel. Le cadre actuellement en vigueur couvre la période 2014-2020. J’ai souligné, dans mon intervention, que le budget global disponible est encore beaucoup trop faible pour répondre efficacement aux défis qui sont les nôtres. Plusieurs domaines stratégiques mériteraient des investissements plus conséquents :

La défense européenne, tout d’abord, est un enjeu crucial. La Commission européenne a d’ores et déjà proposé la création d’un fonds européen de défense et d’une coopération structurée permanente. À terme, le chef de l’Etat souhaite aussi la création d’un budget commun pour la défense. Il est aujourd’hui impératif que ces projets aboutissent et soient soutenus financièrement.

Le deuxième enjeu consiste à nous positionner à l’avant-garde de l’innovation numérique. L’Europe a manqué la première révolution numérique au profit de compagnies presque exclusivement américaines. Il faut une stratégie numérique commune.

La troisième priorité concerne la politique agricole commune. Les négociations sur le prochain cadre financier pluriannuel doivent être l’occasion de réfléchir à l’avenir de cette politique emblématique de l’Union européenne. Il faut adopter un mécanisme efficace de sécurisation des marges et des revenus des agriculteurs en cas d’aléas climatiques et économiques.

Enfin, dans mon intervention, j’ai aussi appelé faire évoluer les modes de financement disponibles, en réfléchissant notamment à des ressources propres.

 

Pour revoir mon intervention

Publié le 23/10/2017
Sabine THILLAYE