Et maintenant ?

La question de la relance à long terme demeure encore à résoudre aujourd’hui. Après avoir approuvé le paquet d’aides élaboré par les ministres des Finances, les chefs d’État et de gouvernement ont défini le cadre du plan de relance économique, qui devrait s’élever à 1 000 milliards d’euros. Malgré les différentes conceptions qui se confrontent, les États, loin d’être dressés les uns contre les autres, trouvent à se grandir dans la complémentarité de leurs cultures et actions.

Pour permettre à l’Union européenne de prendre une telle ampleur, il sera ainsi nécessaire, dans le futur, d’augmenter les contributions des États au budget européen. La Conférence sur l’avenir de l’Europe, lancée par la Commission européenne, sera l’occasion idéale pour que chacun puisse exprimer tant sa vision que les besoins l’accompagnant pour l’Union européenne de demain. 

D’autres volets de ce plan de relance prévoient une mobilisation accrue des Fonds européens structurels pour soutenir les PME, les systèmes de santé, ainsi que des investissements plus ambitieux dans la recherche. Le Pacte vert européen, la transition numérique et l’objectif d’autonomie stratégique de l’Union, notamment en matière sanitaire, industrielle et alimentaire, constituent la clef de voûte de cette stratégie de relance. 

Je suis particulièrement engagée dans le suivi de ces mesures. Ainsi, la visioconférence avec les deux économistes Xavier Ragot et Éric Chaney en commission des Affaires européennes du 16 avril a fait l’objet de riches échanges au sujet de la relance européenne.

Face aux risques systémiques que représente la crise actuelle, je soutiens le plan européen de relance solidaire, verte et numérique à la hauteur de l’objectif d’autonomie stratégique de l’Union. Néanmoins, cette relance doit être accompagnée d’une dimension sociale et sanitaire. C’est la raison pour laquelle je salue la mise en place du système européen de soutien aux régimes nationaux de chômage partiel tout en explorant, avec mes collègues et interlocuteurs, des pistes vers une « Europe sociale et de la santé », qui offrira aux générations actuelles et futures un avenir plus juste.

Je suis particulièrement engagée dans le suivi de ces mesures. Ainsi, la visioconférence avec les deux économistes Xavier Ragot et Éric Chaney en commission des Affaires européennes du 16 avril a fait l’objet de riches échanges au sujet de la relance européenne. Face aux risques systémiques que représente la crise actuelle, j’affiche mon soutien au plan européen de relance solidaire, verte et numérique à la hauteur de l’objectif d’autonomie stratégique de l’Union. Néanmoins, cette relance doit être accompagnée d’une dimension sociale et sanitaire. C’est la raison pour laquelle je salue la mise en place du système européen de soutien aux régimes nationaux de chômage partiel tout en explorant, avec mes collègues et interlocuteurs, des pistes vers une « Europe de la santé ». 

(C) Erasmus Plus