Auditions des commissaires européens : Thierry Breton, Margrethe Vestagere et Frans Timmermans

La Commission des affaires européennes a auditionné les commissaires européens pour évoquer les défis futurs de l’Union.

Le 2 juin, la commission a auditionné Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur. Face à la crise, la réaction rapide et inédite de l’Europe a montré que nous avons besoin d’une Europe forte pour répondre à la crise. L’Union européenne a fait preuve de sa capacité d’action en mettant en place plusieurs programmes d’aide :

–       540 milliards d’euros pour le chômage partiel, le soutien aux PME et l’aide aux États les plus touchés par la crise ;

–       750 milliards d’euros pour des opérations de rachat de titres par la Banque centrale européenne;

–       750 milliards d’euros proposés par la Commission européenne, à la suite de l’initiative de relance franco-allemande, pour financer la relance post-crise.

Puis, le 16 juin, ce fut le tour de Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la Concurrence et du Numérique. La politique de la concurrence est un domaine stratégique où l’intervention de l’Union européenne est déterminante pour l’avenir de notre économie. Il sera nécessaire d’élargir les objectifs de la politique de la concurrence, en vue de soutenir nos entreprises, producteurs et consommateurs de la concurrence déloyale en provenance d’États tiers. C’est également par une meilleure articulation entre la politique de la concurrence et la politique industrielle que doit passer cet engagement européen contre la concurrence déloyale.

Enfin, le 17 juin, Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, chargé du Pacte vert fut auditionné. Dans le cadre des négociations autour du plan de relance européen, le Pacte vert pour l’Europe est plus d’actualité que jamais. En effet, il doit être la colonne vertébrale de notre relance économique. Il s’agira de répondre aux problématiques sociales et économiques d’urgence, sans pour autant s‘appuyer sur des technologies et des infrastructures du passé. Au contraire, il est temps d’investir de manière intelligente et durable dans la croissance verte.