Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Commission Défense et forces armées
Le 16 février, dans le cadre du cycle de travail “Brexit” de l’Assemblée nationale, le Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes est revenu sur l’avenir de la défense européenne en lien avec le Royaume-Uni.
Au préalable, il faut savoir que le Royaume-Uni a considéré qu’il n’était pas urgent ou nécessaire d’inclure le volet de politique extérieure et de défense dans l’accord d’ensemble. Pourtant le ministre a été clair, « il n’est de l’intérêt ni de la France ni du Royaume-Uni ni de l’Union européenne que cette coopération bilatérale et que nos coopérations concrètes en matière d’industrie de défense, d’interventions extérieures et de services de renseignement s’affaiblissent dans les mois qui viennent.»
Cette année nous célébrons les dix ans du traité de Lancaster House, traité de coopération bilatérale franco-britannique sur les sujets de défense : notre histoire commune avec le Royaume-Uni doit nous servir de base pour construire la coopération de demain. En ce sens, le ministre souhaiterait organiser prochainement un sommet bilatéral avec notre voisin d’outre-manche sur ces questions de défense. Il faut également s’appuyer sur les coopérations européennes qui incluent déjà le Royaume-Uni, telle que l’initiative européenne d’intervention.
« Nous aurons certainement à inventer – nous ne sommes qu’au début de cette réflexion – un cadre de coopération de défense, de sécurité et de politique étrangère avec le Royaume-Uni, qui reste évidemment notre voisin et notre allié. »
Le Président de la République a évoqué en mars 2019 la création d’un conseil de sécurité européen qui serait une enceinte de coordination entre les positions européennes et les positions britanniques.