Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Commission Défense et forces armées
Après avoir dans le précédent module dressé un panorama de la situation internationale et de la position de la France, le module 2 avait pour but que nous puissions mieux identifier l’ensemble du dispositif national relevant de la défense et de la sécurité. L’objectif est que nous puissions mieux cerner l’organisation de l’État, les rôles respectifs des acteurs publics et privés, au niveau national comme au niveau local dans ce domaine. Réparti tout au long du mois novembre, nous avons été plongés « au cœur de la machine » au sens organisationnel, ce qui nous a permis de comprendre certains fonctionnements interministériels, ainsi que la compétition qui pouvait exister entre différents organes en fonction de leur tutelle ou de leur périmètre d’action. La maîtrise de ce module nous permettra d’élaborer une stratégie suffisamment cohérente et réaliste pour commander l’action, ce qui est l’objectif des rapports de comité à travers les recommandations que nous ferons.
Faisant partie de la majeure souveraineté numérique et cybersécurité, nous nous sommes particulièrement familiarisés avec les principaux acteurs publics qui ont en charge la cybersécurité du territoire, que ce soit en matière de cyberdéfense ou de lutte contre la cybercriminalité. L’écosystème de la lutte contre la cybercriminalité est en permanente évolution, comme on a pu le voir avec la création du ComcyberMI (tout nouveau commandement cyber pour le ministère de l’intérieur) et la disparition de la Sous-Direction de la Lutte contre la Cybercriminalité. Les acteurs du renseignement, de plus en plus présents dans le cyberespace étaient également au programme. Nous avons pu découvrir le fonctionnement d’un service comme la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en charge de mettre en œuvre la politique du renseignement, du contrôle et de la lutte contre la fraude en matière douanière. Nous nous sommes rendus à Rennes, où la ville bretonne héberge diverses structures cyber comme le COMCYBER, la DGA maîtrise de l’information ou encore le pôle d’excellence cyber.
Enfin, l’enseignement supérieur était aussi au cœur de ce module puisque nous avons eu l’opportunité de visiter Télécom Paris qui est l’une des 204 écoles d’ingénieurs française accréditées à délivrer un diplôme d’ingénieur. Elle s’articule autour de six axes stratégiques portant sur les enjeux majeurs de la révolution numérique communs à tous les domaines sectoriels : innovation numérique ; confiance numérique : cybersécurité, risques et fiabilité ; design, interaction, perception ; sciences des données et intelligence artificielle ; très grands réseaux et systèmes ; modélisation mathématique.
Je devais participer à une séquence IHEDN du 12 au 17 décembre en Guyane, que j’ai dû malheureusement annuler. En effet, les dates prévues pour cet évènement coïncidaient avec le début de l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale du projet de loi « pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration ».