Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Travail en Circonscription
Je me suis rendue il y a quelques semaines à l’école Joseph Joffo de Savigné-sur-Lathan. En effet, les parents d’élèves, soutenus par le maire de la commune, Hugues Brun, m’ont alertée sur la fermeture d’une classe pour la rentrée 2023-2024, à laquelle ils s’opposent énergiquement.
Pour contester cette fermeture, les parents d’élèves et les élus s’appuient à raison sur le nombre d’enfants inscrits ou ayant demandé à être inscrits dans cette école pour l’année à venir. Sauf que ce que cette fermeture traduit en réalité, ce sont les difficultés de l’Éducation nationale à recruter des professeurs : devant les baisses d’effectifs, l’inspection académique est contrainte de procéder à des arbitrages.
Savigné-sur-Lathan n’est pas seule dans ce cas, et ses arguments sont forts. Mais nous sommes là face à une impasse : comment assurer la continuité pédagogique de nos enfants, quand les effectifs sont contraints ? C’est un sujet sur lequel j’ai promis aux parents d’élèves de travailler, et cela d’autant plus que l’école, dans une commune rurale, c’est le cœur du village. Fermer l’école, c’est fermer la commune. Dans le cas de Savigné-sur-Lathan, il ne s’agit heureusement pas de fermer l’école. Mais cette situation doit nous pousser à poser avec acuité la question de l’école dans nos territoires, notamment ruraux, et de la façon dont on peut la repenser efficacement.