Forum franco-allemand sur l’avenir de l‘Europe – Club rhénan

J’ai accueilli à l’Assemblée nationale, dans la salle de la commission des Affaires européennes – qui est aussi celle où se réunit le groupe de travail parlementaire franco-allemand – la réunion du Club rhénan. Organisé par les fondations française Robert Schuman et allemande Konrad Adenauer, ce forum était consacré en cette rentrée 2018 à la sécurité et la défense de l’Europe.

Nous avons abordé les deux enjeux clés de la construction d’une véritable autonomie stratégique européenne en matière de sécurité et de défense au cours de deux séances de travail :

1. Les capacités, l’industrie et les coopérations : cette séance présidée par Joachim Bitterlich, ancien ambassadeur, a été introduite par :
   • Eric Trappier, président-directeur général de Dassault Aviation, président de l’association européenne des industries aéronautiques et de défense (ASD), et
   • Frank Haun, président-directeur général de Krauss-Maffei Wegmann. Cette dernière entreprise allemande a fusionné en 2015 avec l’entreprise française Nexter, pour fonder KNDS, nouveau champion européen de l’armement terrestre
2. Quelle culture stratégique commune ? cette séance présidée par Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman, a été introduite par :
   • Gwendal Rouillard, député du Morbihan, membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale, et
   • Elmar Brok, député européen, ancien président de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen (1999-2007 et 2012-2017), responsable du Brexit au sein du groupe PPE – Parti populaire européen.

Avant une conclusion par Martin Briens, directeur de cabinet de la Ministre des Armées, et une rencontre avec Florence Parly.

De ces échanges nourris du club rhénan, entre responsables politiques, parlementaires, entre industriels, acteurs économiques et associatifs, je retiens l’idée fondamentale que bâtir une défense européenne est l’un des défis majeurs de cette décennie. Nous devons prendre notre destin en main, tant dans les relations franco-allemandes que pour la construction européenne. A cet égard, l’unité ne doit pas signifier l’uniformité, car nos différences, nos complémentarités sont notre force.