Députée d'Indre-et-Loire
Membre de la commission Affaires étrangères
Membre de la commission des Affaires européennes
Catégories : Activité Parlementaire
A une large majorité, 372 voix contre 40, l’Assemblée a adopté en première lecture le projet de loi d’Orientation des mobilités. L’objectif est double, l’ambition claire. A la fois améliorer le quotidien à travers tous les territoires, et relever le défi climatique. Alors que le transport reste à l’origine de près de 30 % des émissions de gaz à effet de serre.
Le Premier ministre l’a souligné dans sa déclaration de politique générale le 12 juin : « Nous avons là un nouvel ‘en même temps’ à construire ». Le texte de loi a été concerté avec l’ensemble des acteurs et de la société civile.
Concrètement, cela se traduira par la création d’un forfait mobilité de 400 € par an pour aller travailler en vélo, ou faire du covoiturage. Comme dans une hausse de 40 % des investissements de l’État pour améliorer les transports du quotidien – 13,4 milliards € jusqu’en 2022. Ou encore dans le fait de donner compétences et financements aux collectivités pour gérer les mobilités du quotidien.
Près de 80 % des communes sont en effet à plus de 20 minutes du principal bassin d’emploi, la Métropole tourangelle. Or la plupart d’entre elles ne bénéficient pas de transports en commun ou de moyens adéquats pour s’y rendre. Ainsi, ce projet de loi doit permettre de réduire les inégalités territoriales. En renforçant l’accessibilité et la mobilité pour désenclaver les zones rurales.